Conformément aux exigences de la règlementation, les constructeurs sont tenus de souscrire à une assurance décennale avant le démarrage de travaux. Pour autant, pas question de choisir n’importe quel contrat. Le prix de l’assurance représente une charge financière importante sans compter qu’en n’ayant pas les bonnes garanties, l’artisan se met en danger. Quelle assurance choisir alors ? Quelles sont les étapes de la souscription ? Réponses.
Demander un devis d’assurance décennale
Trouver une assurance décennale n’est pas de tout repos. Étant donné qu’il s’agit d’une couverture obligatoire, les offres sont disponibles à profusion sur le marché. Il est donc normal que les artisans aient parfois du mal à cibler la bonne offre et l’assureur adapté. L’astuce dans ce cas consiste à faire confiance aux comparateurs en ligne d’assurance décennale. Il existe une myriade de sites spécialisés capables de trouver des offres financières compatibles avec les besoins et le budget du demandeur. L’avantage de la démarche est qu’elle est rapide, sans engagement et gratuite. Il faut se connecter sur le site du comparateur en question puis de remplir le formulaire en ligne. Les propositions des assureurs arrivent en un temps record. Le professionnel n’a plus qu’à choisir celle qui satisfait ses exigences.
Les constructeurs qui ont éventuellement besoin de conseils personnalisés et d’un accompagnement tout au long de la démarche peuvent aussi faire appel aux services d’un courtier en assurance. Assurant l’intermédiation entre l’assuré et la compagnie d’assurance, ce prestataire a pour mission de guider dans le choix de l’assurance. Grâce à son réseau de partenaires, il est en mesure de faire jouer la concurrence et de mettre la main sur les offres les plus compétitives du marché.
Choisir la bonne assurance décennale
Une fois les devis obtenus, l’artisan effectue une comparaison entre les offres et doit absolument vérifier certains points clés, à commencer par le prix. À couverture égale, les tarifs des devis vont énormément varier. En effet, les organismes n’usent pas des mêmes techniques commerciales ni des choix stratégiques, d’où cet écart. Cela rend donc cruciale la comparaison des offres avant la signature. En outre, il faut veiller à vérifier la qualité de la compagnie d’assurance. Toutes n’offrent pas le même niveau d’efficacité et de réactivité. Le délai et les conditions d’indemnisation notamment doivent être passés au crible. L’artisan doit également s’assurer de l’étendue de la couverture offerte. S’il est spécialisé dans les travaux de toiture et de ravalement de façade, il vérifie son contrat couvre les deux activités. Enfin, la zone de couverture constitue un autre critère clé à considérer.
Réunir les documents nécessaires à la souscription
Pour pouvoir souscrire, il va falloir récupérer un certain nombre de documents. Le plus important est celui qui identifie l’entreprise : il peut être question du k-bis délivré par le greffe ou tribunal de commerce, le répertoire des métiers qui est à acquérir auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat ou le relevé de situation INSEE.
Ensuite, l’assureur va exiger les justificatifs d’expériences. Si l’entreprise a déjà été assurée, il suffit de fournir l’ancienne attestation d’assurance ainsi que le relevé de sinistralité. Les artisans qui n’ont jamais été assurés devront fournir des certificats de travail avec les fiches de paie.